Les 80's undergound: Keith Haring

Qui n'a pas déjà croisé une peinture ou une sculpture de Keith Haring, artiste majeur des années 80 et activiste Américain? C'est un peu le genre d'artiste que tout le monde connait sans trop savoir de qui il s'agit, un peu comme Roy Lichtenstein, tout du moins c'était mon cas il n'y a pas si longtemps, C'est à NY, plus particulièrement dans l'East Village que ce jeune artiste découvre la culture alternative des années 80, qui hors des galeries et des musées, développe son expression sur de nouveaux territoires : rues, métros, entrepôts, etc. C'est aussi l'mmersion dans la culture underground New Yorkaise lorsqu'il participe à des performances et des expositions au Club 57, lieu mythique et temple de l'élite avant gardiste de l'époque.




Expo Crack is Wack à Manhattan en 1985


Je crois que même si je ne suis pas forcément en extase devant ses diverses créations, j'ai toujours eu beaucoup de respect et une profonde admiration pour les artistes qui viennent de la rue. Haring à le profil parfait pour me plaire: il commence à dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York. Il grave également des dalles de grès des trottoirs dans l'East Village (elles sont toujours présentes de nos jours). Et bah ça c'est quand même la classe, ça vaut toutes les galleries du monde à mes yeux: le contact direct avec les gens, arriver à surprendre les passants depuis 30 ans bientôt...



En fait Keith Haring est un peu le Pierre Cardin de l'art Contemporain. Il a été le premier à ouvrir une boutique (le Pop Shop) dans laquelle on trouvait des objets de la vie courante(vêtements, poster,objets...) qu'il avait relooké. Evidement contesté par tous à lépoque, ce qui permettra à son oeuvre quelques années plus tard d'être considérée comme une des plus importante du 20ème siècle...




Malheureusement comme beaucoup d'artiste de l'époque il décèdera du virus du SIDA en 1988 à l'age de 31 ans.


JC De Castelbajac à rendu hommage à Haring en créant des robes qui reprennent certaines de ses créations.




Je trouve que cette paire d'Adidas montre à quel point les grands artistes sont intemporels...


Je finit avec cette phrase trouvée sur wikipédia qui résume bien le personnage: "Keith Haring a laissé une œuvre où l'innocence cache une réelle inspiration, comme si l'artiste n'avait jamais voulu grandir et qu'il regardait le monde avec des yeux d'enfant pour mieux parler des adultes."



Expo Keith Haring du 22 Février au Juin au Musée d'art Contemporain de Lyon


Très bon article sur Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Keith_Haring




New Look/ Burberry

Les fidèles lecteurs de ce blog l'auront remarqué, petit changement de look pour Ultimate pour cette nouvelle année...J'ai décidé de laisser de coté l'ambiance poupoufpupute du blanc et rose pour quelque chose de plus épuré et sobre. J'espère que ça vous plaît, n'hésitez pas à me faire part de vos avis dans les coms!
Abordons maintenant un sujet bien plus important: les beaux chapeaux de Christopher Bailey. Je dois reconnaître que j'ai toujours eu une affection particulière pour Burberry même si elle n'est pas forcément représentative de mon style. En fait je crois que les campagnes de pubs Burberry m'ont définitivement marqué, surtout celle avec Kate Moss and co...J'aime la com de ces marques un peu comme Ralph Lauren, ambiance country club chic série TV Américaine.......oui je sais!CA VA! Bon bref tout ça pour dire que j'aime beaucoup les chapeaux Burberry de cet hiver et même si ils ont été pas mal critiqués par la presse je pense qu'ils vont rencontrer un petit succès. Ces mêmes journalistes les arboraient d'ailleurs fièrement lors de la fashion week New Yorkaise. A mon avis c'est un bon compromis pour ne pas avoir une Chapka (que j'adore aussi) que tout le monde aura...




Sur Agyness Deyn et Ali Stephens c'est encore mieux....




Photos: Style.com

C'est quand même à la cool d'être...


Julia Restoin Roitfeld. C'est la reflexion que je me suis faite en me balladant sur Style.com. En effet, fille de Carine Roitfeld et de Christian Restoin, Julia est plutot bien tombée, tout du moins la cigogne était de très bonne humeur le jour où elle a livré sont petit colis. N'y voyez là aucune jalousie, mais quand même être la fille de Carine Roitfeld c'est EXTREMENT pratique: carnet d'adresse d'exception, maman ultra branché (voir Fashion Icon) amie avec la quasi totalité des créateurs de ce monde, défilés front row en pagaille, sans parler des "échantillons" que m'man ramène du boulot, avoir un stage chez Baron&Baron...Bon c'est vrai que là je commence à ressentir ce qui pourrait s'apparenter à de la jalousie...passons.
La suite en image:


Une famille formidable à coté, ça pèse pas lourd....


Un petit job d'été, un internship? pas de soucis, une petite campagne Black Orchid pour Tom Ford:

Avec Mario Testino....ben voyons...!



Bon pour finir, et surtout pour se dire que la nature même généreuse reste capricieuse, je finirai par cette fashion catastrophe:

Oui je sais c'est petit....et vous jalouse ou pas?

Photos: Style.com

Interview de Julia: http://www.refinery29.com/my_style/julia_restoinroitfeld.php

Quand L'officiel la joue anthology

C'est en passant devant mon petit marchand de journaux que ma curiosité à été mise à rude épreuve. En effet, pour démarrer l'année sur les chapeaux de roues, L'OFFICIEL frappe fort en sortant un numéro spécial Dior, avec une couve plus qu'alléchante: 1000 modèles, Dior 60 ans de création. Vous l'aurez compris plus qu'un magazine c'est une véritable Bible du style qui est mise à disposition des petits disciple de la mode que nous sommes. Toutes les grandes périodes de la maison Dior sont représentées, tout d'abord avec les modèles de Monsieur Dior jusqu'à 1958, puis Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Ferré, jusqu'à Galliano...En gros c'est "que du bonheur" (cette expression n'est elle pas la plus insuportable que notre décennie est connue?). Sans compter que les textes de ce numéro sont inspirés de deux grandes historiennes de mode: Marie France Pochna (Christian Dior, Flammarion 1994) et Alicia Drake ( The Beautifull Fall, Little, Brown and company, 2006) qui ont été les témoins des brillants excès de la mode parisienne des années 60 à 80. Juste un petit hic, le prix: 18 Euros...honnetement, ca les vaut.




L'Officiel Mensuel Numero 81 Janvier 2008