Pour une fois, j'aime des photos de Terry Richardson...

C'est vraiment ce que je me suis dit en voyant cette série destinée à VOGUE Paris. D'habitude je suis intriguée par le travail de cet artiste sans jamais trop en comprendre le sens. Considéré comme l'inventeur du porno chic, les choses ne pouvait que mal commencer entre lui et moi. Malgré tout j'ai souvent été amusée, ou intrigué par son travail pour des marques comme Gucci ou Miu Miu. Mais c'est dans les magazines ( VOGUE, ID, Harper's Bazar, PURPLE) que Terry Richardson se lache. Et là je suis forcée de reconnaître qu'il y a un aspect de son travail que j'aime beaucoup au delà de son attirance pour le sexe, la provocation et l'exhibitionnisme, c'est son humour. Voilà pourquoi j'apprécie la série ci dessous, quand il n'est pas dans ses shooting tendancieux,je le trouve drôle, et surtout doué:


































Qu'en pensez vous?

I Love New York

Pourquoi? Mais alors pourquoi je ne vis pas à NY? C'est une question que je me pose très souvent, rien ne m'en empêche, je peux être mutée là bas quand je veux pour mon boulot, j'adore les vendeurs de hots dogs et les clochards qui crient dans les hauts parleurs, j'ai des amis qui y sont installés...Mais je suis loin d'être une aventurière, malheureusement. Et c'est très dommage car si j'étais un peu plus courageuse je pourrais m'acheter tout ce qui va suivre dans ce petit billet électronique.



Alors d'abord je pourrais filer chez Woodley & Bunny m'acheter un ou deux t-shirts de la dernière collection des très inspirés designers de chez Solid Gold Rags (Los Angeles)...Ils viennent de sortir cette collection unisex reprennant des icones frenchy qui les ont inspirés, à savoir Françoise Hardy (oooouuuiiii!) et Serge Gainsbourg (mouais...enfin non j'aime bien sinon j'ai l'air pas hype!). Bref, je les imagine très bien sous ma veste tuxedo oversized:





Mais ce n'est pas tout. Une fois mes achats de t-shirts effectués (sans taper de code pour la CB, en plus ! Ces gentleman de banquiers Americains qui t'évitent ce douloureux moment partagée entre joie et culpabilité ) je foncerais chez Eva, pour y admirer la superbe collection SS08 de Christian Joy. Au passage, grand collaborateur stylistique de Karen O des Yeah Yeah Yeahs, qui à choisi de voler de ses propres ailes et de se diversifier dans des choses plus "portables et basiques". Ce qui à première vue s'est avéré être une TRES bonne idée:






Je pense que je serais capable d'acheter la collection entière, il y a vraiment de bons créateurs aux US contrairement à ce qui se dit, on aime ou on aime pas le style Américain, perso j'ai toujours adoré.


Pour plus d'infos:

Le site de Solid Golg Rags et de Christian Joy.

PARIS 1962

"Paris 1962, Christian Dior et Yves Saint Laurent, les premières collections" Bon inutile de vous dire qu'avec un titre comme ça, ni une ni une, ce livre s'est retrouvé sous mon bras en direction de la caisse la plus proche. C'est exactement le genre de bouquin que j'adore, ceux qui nous transporte dans une époque ou la mode incarnait l'élégance absolue. Inutile de vous dire qu'avec ce livre du photographe Jerry Schatzberg je n'ai pas été déçue: Bon déjà on se retrouve derrière l'objectif d'un des plus grands photographe de la mode et du cinéma, en effet Jerry Schatzberg à contribué à définir un nouveau modèle pour la photographie de mode avec ses publications dans Vogue, Life, Esquire, Glamour...Sans compter ses films, devenus des classiques comme Panique à Needle Park, avec Al Pacino, et L’Epouvantail, qui lui valut une Palme d’Or à Cannes en 1973.



Revenons en à nos moutons: Le livre est un "reportage photo" de la semaine du 26 Janvier 1962 avec la première collection indépendante de Saint Laurent et de celle de Marc Bohan pour Dior. En gros c'est pas loin d'un reportage photo sur la naissance du Christ. Mais ce qui est passionnant dans ce livre (ce qui le démarque de tout les autres d'ailleurs) c'est que Jerry Schatzberg nous montre les coulisses de ces évènements, avec des clichés "volés" qui rendraient fou de jalousie n'importe quel photographe. Des mannequins tirant nerveusement sur leurs cigarettes, l'agitation, tout ce qui constitue l'avant défilé et qui se trouve aujourd'hui remplacé par des ipods ou des PSP...Schatzberg photographie ses confrères en plein travail, et quels confrères! Helmut Newton ni plus ni moins!



Ce livre incarne une époque à l'aube d'une révolution avec toute l'élégance et le savoir vivre qu'elle reflétait au jour le jour. Bref ce livre est un must-have. Achetez le, volez le, faites tout ce que vous pouvez, mais il faut l'avoir.
Credits Photos: Jerry Schatzberg

Les 80's undergound: Keith Haring

Qui n'a pas déjà croisé une peinture ou une sculpture de Keith Haring, artiste majeur des années 80 et activiste Américain? C'est un peu le genre d'artiste que tout le monde connait sans trop savoir de qui il s'agit, un peu comme Roy Lichtenstein, tout du moins c'était mon cas il n'y a pas si longtemps, C'est à NY, plus particulièrement dans l'East Village que ce jeune artiste découvre la culture alternative des années 80, qui hors des galeries et des musées, développe son expression sur de nouveaux territoires : rues, métros, entrepôts, etc. C'est aussi l'mmersion dans la culture underground New Yorkaise lorsqu'il participe à des performances et des expositions au Club 57, lieu mythique et temple de l'élite avant gardiste de l'époque.




Expo Crack is Wack à Manhattan en 1985


Je crois que même si je ne suis pas forcément en extase devant ses diverses créations, j'ai toujours eu beaucoup de respect et une profonde admiration pour les artistes qui viennent de la rue. Haring à le profil parfait pour me plaire: il commence à dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York. Il grave également des dalles de grès des trottoirs dans l'East Village (elles sont toujours présentes de nos jours). Et bah ça c'est quand même la classe, ça vaut toutes les galleries du monde à mes yeux: le contact direct avec les gens, arriver à surprendre les passants depuis 30 ans bientôt...



En fait Keith Haring est un peu le Pierre Cardin de l'art Contemporain. Il a été le premier à ouvrir une boutique (le Pop Shop) dans laquelle on trouvait des objets de la vie courante(vêtements, poster,objets...) qu'il avait relooké. Evidement contesté par tous à lépoque, ce qui permettra à son oeuvre quelques années plus tard d'être considérée comme une des plus importante du 20ème siècle...




Malheureusement comme beaucoup d'artiste de l'époque il décèdera du virus du SIDA en 1988 à l'age de 31 ans.


JC De Castelbajac à rendu hommage à Haring en créant des robes qui reprennent certaines de ses créations.




Je trouve que cette paire d'Adidas montre à quel point les grands artistes sont intemporels...


Je finit avec cette phrase trouvée sur wikipédia qui résume bien le personnage: "Keith Haring a laissé une œuvre où l'innocence cache une réelle inspiration, comme si l'artiste n'avait jamais voulu grandir et qu'il regardait le monde avec des yeux d'enfant pour mieux parler des adultes."



Expo Keith Haring du 22 Février au Juin au Musée d'art Contemporain de Lyon


Très bon article sur Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Keith_Haring