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PARIS 1962

"Paris 1962, Christian Dior et Yves Saint Laurent, les premières collections" Bon inutile de vous dire qu'avec un titre comme ça, ni une ni une, ce livre s'est retrouvé sous mon bras en direction de la caisse la plus proche. C'est exactement le genre de bouquin que j'adore, ceux qui nous transporte dans une époque ou la mode incarnait l'élégance absolue. Inutile de vous dire qu'avec ce livre du photographe Jerry Schatzberg je n'ai pas été déçue: Bon déjà on se retrouve derrière l'objectif d'un des plus grands photographe de la mode et du cinéma, en effet Jerry Schatzberg à contribué à définir un nouveau modèle pour la photographie de mode avec ses publications dans Vogue, Life, Esquire, Glamour...Sans compter ses films, devenus des classiques comme Panique à Needle Park, avec Al Pacino, et L’Epouvantail, qui lui valut une Palme d’Or à Cannes en 1973.



Revenons en à nos moutons: Le livre est un "reportage photo" de la semaine du 26 Janvier 1962 avec la première collection indépendante de Saint Laurent et de celle de Marc Bohan pour Dior. En gros c'est pas loin d'un reportage photo sur la naissance du Christ. Mais ce qui est passionnant dans ce livre (ce qui le démarque de tout les autres d'ailleurs) c'est que Jerry Schatzberg nous montre les coulisses de ces évènements, avec des clichés "volés" qui rendraient fou de jalousie n'importe quel photographe. Des mannequins tirant nerveusement sur leurs cigarettes, l'agitation, tout ce qui constitue l'avant défilé et qui se trouve aujourd'hui remplacé par des ipods ou des PSP...Schatzberg photographie ses confrères en plein travail, et quels confrères! Helmut Newton ni plus ni moins!



Ce livre incarne une époque à l'aube d'une révolution avec toute l'élégance et le savoir vivre qu'elle reflétait au jour le jour. Bref ce livre est un must-have. Achetez le, volez le, faites tout ce que vous pouvez, mais il faut l'avoir.
Credits Photos: Jerry Schatzberg

Quand William Klein pose l'appareil...

William Klein n'est pas QUE l'ancien photographe génial de Vogue, il n'est pas QUE le pionnier des photos grand angle et des longues focales, il est aussi réalisateur. Inutile de vous dire que quand j'ai trouvé le coffret de ses deux principaux films sur Amazon mon sang n'a fait qu'un tour...Le premier est le cultissime "Qui êtes vous Polly Maggoo?" de 1966, caricature de la Haute Couture et de la télévision de l'époque. Même si le scénario du film ne relève pas de David Fincher, visuellement ça en jette, les fans de vintage seront servis. Je pense que pas mal de jeunes réalisateurs aimeraient faire un premier film aussi aboutit visuellement que celui ci.





Le deuxième film vaut vraiment le coup d'oeil pour les amoureux de la touche Klein. "In & out of fashion" (1998) est un documentaire qui revient sur la carrière du talentueux photographe commenté par ce dernier. Du reportage sur la deuxième collection d'Yves Saint Laurent aux rétrospectives photos "coulisses des collections" et "la mode en France", on en prend plein la vue. En tous cas, même si William Klein est nettement plus reconnu pour son travail de photographe, je vous recommande vivement son escapade cinématographique...


Coffret dispo sur Amazon: http://www.amazon.fr/Qui-%C3%AAtes-vous-Polly-Maggoo-fashion/dp/B000BNEMWI

Fashion flashback: Jackie Kennedy Onassis

C'est en remattant l'excellent JFK d'Oliver Stone ce week end que je suis retombée sur celle qui, à mes yeux, définit l'élégance: Jackie Kennedy. De nombreuses célébritées de l'époque (et d'aujourd'hui d'ailleur) la louaient pour son élégance vestimentaire. Je pense que Jackie Kennedy incarne à elle seule, la grâce, l'élegance et surtout la classe. En tailleur Chanel ou en jean, elle est toujours aussi belle. Je crois que c'est lors des post sur le dernier défilé Dior que j'avai soulevé ce point sensible (avec Géraldine de Café Mode si je mes souvenirs sont exacts): avoir de l'argent et avoir du style sont deux choses bien différentes. les injustices persistent, même chez les riches!






Ahhh ces Kennedy au top du glamour, même quand John met ses chaussettes "tennis"! Jackie est sublimissime sur cette photo je trouve:






En tous cas Jackie Kennedy avait la chance d'avoir les deux, ainsi qu'un sourire radieu. Au passage sur certaines photos, avec ses grosses lunettes, elle me fait parfois penser à Cécilia Sarkozy? Vous ne trouvez pas? Enfin bon, là c'est un autre débat!


PS: Je vous recommande vivement JFK d'Oliver Stone. En plus il y a Kevin Costner à la grande époque. Comment ça qui ça?! Kevin Costner! Il était très connu avant...

Rentre chez toi Pete Doherty!

Oooohhh oui il va pourvoir prendre un bonne leçon de punk attitude le petit Pete Doherty, car c'est cette semaine que sort le film évènement sur le leader des Clash: Joe Strummer: The future is unwritten. Bon déjà, je trouve que rien que le titre en jette! Alors oui certes je l'avoue je suis une grande fan des Clash, de leur musique et surtout de leur style. Car il en avaient du style à l'époque de Malcom Maclaren et Vivienne Westwood. Ce film est réalisé par un proche du chanteur, Julien Temple, qui connaît bien cette période ayant réalisé auparavant des clips pour le groupe qui a particulièrement influencé Joe Strummer: les Sex Pistols


Voici la bande annonce du film:





THE FUTURE IS UNWRITTEN - teaser
envoyé par techisoba

Entre Sid Vicious et De Niro dans Taxi Driver, les photos ci-dessous parlent d'elles mêmes. Seuls une poignées de groupes peuvent brandir des clichés avec autant de chien...

Joe Strummer: The Future is unwritten

Sortie en salles: 11 Juillet 2007

Andy Warhol "Robe soupe à la tomate"


1966-67, impression sur papier, museum at the fashion Institute of Technology, New york.
Je vous propose un petit flashback avec la robe "soupe à la tomate" d'Andy Warhol. Avec ce modèle de minirobe légèrement évasée, ce cher Andy traduit de deux manières le "message" du pop art: comme dans ses célèbres lithographies, il irrite le spectateur en érigeant une boîte de soupe en oeuvre d'art; en même temps, l'utilisation d'un matériau certes resistant mais extrêment inflammable peut être interprétée comme une critique de la société de consomation occidentale.
Moi en tous cas je trouve ça fou pour l'époque, on est quand même en 1966...les imprimés ne courraient pas les rues, ni les robes d'ailleurs.
Cet objet de musée a été réédité dans les années 1990 par Jean Charles de Castelbajac imprimées de motifs d'Andy Warhol.